Les contractions

Un dimanche soir, j’étais tranquillement assise dans mon salon quand mon ventre commença à faire des trucs bizarre. Je parlais avec ma soeur au téléphone et je lui ai alors expliqué ce qui se passait. N’ayant jamais eu de règles douloureuses, je ne pouvais pas comparer. Pour moi, au début c’était juste une petite douleur qui venait et qui partait. Ma soeur m’a alors donné quelques conseils:

 

-Nettoyer sa maison comme cela le jour du retour ma maison sera propre.

-Faire la vaisselle

-Prendre un bain

-Se reposer

-Préparer sa valise de maternité si elle n’est pas déjà faites.

 

Ces conseils m’ont beaucoup aidé.

 

Comme expliqué dans les livres de grossesse, au début les contractions sont assez faible, j’ai réussi à dormir. Toute la journée, j’ai pu faire ce que je voulais faire mais à un moment donné, je ne pouvais plus résister à la douleur. Je suis une femme assez douillette et je m’étais déjà dit que je pouvais résister. Dans le monde, des milliers voir même des millions de femmes accouchent sans avoir accès à la péridurale ou autre pour soulager leurs douleurs. Alors, moi, innocente, je me suis dis que je pouvais surmonter. A un moment donné, je me suis dis que ce n’était plus possible, pendant un laps de temps, je me suis demandé comment les femmes faisaient pour surmonter cela. Moi sincèrement, je ne pouvais pas. Arrivée à l’hopital, je n’étais pas agonisante et je me suis alors dit que j’aurai pu rester encore à la maison. J’avais quand meme des douleurs. on m’as osculté et on m’a alors dit que je devais attendre. Comment cela attendre? On m’a donné de la morphine pour me soulager et j’ai dû marcher pendant 2h à l’hôpital. Après avoir marché, on m’a encore osculté et rien n’avait bougé. Je devais rentrer chez moi. J’étais à ma 38ème semaine, donc pour moi mon bébé n’allait pas venir maintenant. Je n’avais pas de berceau, ni de couvertures. En catimini, nous sommes allés chercher ce dont nous avions besoin. Lorsque je suis rentrée à la maison, les contractions avaient quintuplés. Je pouvais à peine marcher. Nous sommes repartis à l’hôpital et ils m’ont alors dit que cette fois c’était la bonne. Quand tu ne peux plus marcher et rien faire même penser, je pense que c’est le signal d’alarme. De toute façon, la douleur est tellement forte que vous le saurez!

Ce que je peux dire c’est bravo à toutes ces femmes qui accouchent dans des conditions difficile dans le monde. Bravo à vous les femmes qui choisissent de ne pas prendre de péridurale. Bravo aussi à vous qui choisissent de l’a prendre. Nous ressentons toutes les douleurs d’une manière différentes.

 

Et vous, comment c’était?

 

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